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Les émissions de méthane considérable non-valorisées des mines de charbon allemandes

Avec, 131 millions de tonnes de lignite produites par an, l’Allemagne représente 44% de la production totale de lignite de l’UE. Les études de l’Etat allemand montrent que les émissions de méthane issues de cette exploitation ne sont que de 1390 tonnes. Un chiffre plutôt impressionnant vu la quantité de lignite produit chaque année. En effet, cette part ne représente que 1% de l’ensemble d’émission de méthane provenant de l’exploitation de lignite de l’UE. Pourtant, l’étude du Deutsche Umwelthife affirme le contraire et dénonce les chiffres cachés qui seraient de 184 fois supérieures de ce qui est initialement montré. Mais alors, quelle est la quantité exacte d’émission de méthane de la mine allemande ? Est-ce un mensonge ou une erreur ? Voici les réponses.

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La fédération allemande n’a pas tenu compte de plusieurs paramètres pour le calcul des émissions de méthanes de ses mines de charbon

La non-valorisation des émissions de gaz de certaines mines : explication

Le Deutsche Umwelthife ou l’agence allemande de la protection de l’environnement et l’institut Ember Climate ont confirmé la vraie quantité des émissions de méthane issue de la mine de charbon de l’Allemagne. En fait, les méthodes de calcul (crée en 1984) qu’utilisent l’Allemagne (et d’autres pays) sont très datées et obsolètes, puisqu’ils manquent de nombreux paramètres. Deux des facteurs qui ne sont pas pris en compte par cette méthode sont l’émission de gaz à effet de serre provoqué par l’extraction des combustibles fossiles utilisés dans la mine et le rejet de charbon et de gaz naturel. De ce fait, les chiffres officiels montrés par l’Allemagne sont grandement sous-estimés selon les deux organisations.

De plus, le lignite, quand il est utilisé dans une centrale à charbon, émet plus de CO2 que le charbon classique, car il est de mauvaise qualité. Or le lignite représente 60% du charbon utilisé pour la production d’électricité allemande.

Les vrais chiffres des émissions de méthane des mines allemandes

Les chiffres déclarés par les 2 organisations seraient de 265000 tonnes de méthane par an. Soit 184 fois supérieures que ceux des chiffres officiels des Allemands. 3 autres études ont même validé ce constat, celle de l’AIE, d’une académie et du GEM (Global Energy Monitor). Ces études sont plus avancées, parce qu’elles sont basées sur des données de satellite qui montrent la quantité de méthane émis de la mine de charbon de surface. D’ailleurs, ceux-ci ont même démontré que la quantité exacte émise est approximativement de 220 fois supérieures et non 184.

En fait, l’état allemand s’est basé sur des données qui sont collectées par une filiale RWE avec les mêmes moyens obsolètes de 1984. N’oublions pas aussi que le méthane est de 28 fois plus dangereuses que le CO2 en termes d’effet de serre. 265000 tonnes reviennent à 23 millions de tonnes de CO2 chaque année. Ces données sont incroyables vu que c’est le double des émissions du secteur aérien français.

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Les vraies études ont révélés un chiffre de 184 fois supérieures à ceux des allemands
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Des nouvelles lois sont appliquées suite aux récentes découvertes des mines de charbon allemandes

Les nouvelles lois européennes

Dans le cadre de la transition énergétique, de nouvelles lois sont appliquées afin de sanctionner l’Allemagne. D’abord, la fédération allemande est contrainte de réévaluer précisément l’émission de méthane provenant de ses mines de charbon à ciel ouvert. L’Allemagne devra aussi évaluer les émissions futures jusqu’à la fermeture des mines.

Ensuite, les eurodéputés obligent l’Allemagne à réduire les rejets de gaz à effet de serre de 30% d’ici 2030 pour les mines à ciel ouvert ou fermé et les puits d’hydrocarbure. En effet, c’est plus des mesures à prendre que des sanctions proprement dites. Enfin, l’UE a créé une règle exigeant une émission de méthane propre venant de chaque mine de charbon. Si l’Etat allemand n’arrive pas à atteindre ses objectifs, les mines doivent diminuer ses productions ou doivent être fermées temporairement jusqu’à ce qu’il trouve une solution adéquate.

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