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Les aléas climatiques : un danger pour les installations nucléaires

En temps normal, les centrales nucléaires sont assez équipées pour se protéger des aléas climatiques tels que les tempêtes, les cyclones, les canicules et bien d’autres. En effet, ces derniers ne représentent que des risques pour les centrales nucléaires. En fait, le problème réside plutôt de ces impacts sur les réseaux électriques qui ne sont pas les moindres. Mais, depuis ces dernières années, le changement climatique a augmenté la puissance de ces aléas les rendant particulièrement dangereux pour l’ensemble des installations nucléaires. Mais alors, quels sont les impacts de ces aléas sur le nucléaire ? Quelles sont les conséquences ? Existe-t-il des solutions pour le contourner ?

Les aléas climatiques : des incidents non négligeables

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Les aléas climatiques sont de plus en plus fréquents et intenses

Depuis plusieurs décennies, des incidents météorologiques ont mis en doute la sécurité des centrales nucléaires. Cela peut s’expliquer par le fait que, ces aléas climatiques sont de plus en plus intenses et imprévisibles à cause du réchauffement climatique. De ce fait, les ingénieurs doivent s’adapter à de telle situation pour assurer la sécurité des centrales nucléaires vues que les risques liés à ces derniers sont très dangereux.

En États unis précisément en Caroline du Sud et en Floride est sujet à des tempêtes. Or les énergies nucléaires représentent 57% de la consommation totale de ces lieux. De ce fait, le gouvernement américain a renforcé ces systèmes de sécurité.

L’évènement le plus marquant de la dernière décennie reste la catastrophe de la centrale Fukushima au Japon provoquée par un tsunami. Cet incident a causé la surchauffe de certains réacteurs nucléaires entraînant des explosions qui a incité 100.000 personnes à l’évacuation des lieux. Cet évènement a poussé la Commission de réglementation nucléaire à amplifié les normes de sécurité pour les centrales nucléaires.

En France, le problème est tout autre, la tempête Ciaran a coupé les lignes à haute tension reliant les réacteurs nucléaires de la centrale de Flamanville du réseau. Ce qui peut entraîner une surchauffe des réacteurs, car sa propre alimentation est aussi coupée en même temps. Il faut aussi prendre en compte la possibilité de submersion, ce qui est arrivé à la centrale de Blayais en 1999 pour éviter tout incident.

Les effets des différents aléas climatiques sur les installations nucléaires

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Les réacteurs nucléaires sont hypersensibles aux aléas climatiques

Les dégâts causés dépendent du type d’aléa climatique. Mais les responsables doivent avoir des solutions à chaque problème dont les voici.

La canicule

Avec le temps et le réchauffement climatique, la canicule s’intensifie de jour en jour. De ce fait, à des températures très élevées, les réacteurs peuvent être vite surchauffés. De ce fait, il faut les refroidir en permanences, ce qui consomme énormément d’eau et d’énergie. Or, la canicule peut entraîner une période de sècheresse affectant l’approvisionnement en eau.

La consommation excessive d’eau provoque aussi un déficit pour l’écosystème et la biodiversité. Par ailleurs, la canicule peut infecter aussi certains types de matérielles.

Les inondations

En cas de forte pluie ou d’orages, les lieux de la centrale peuvent être inondés, bloquant tous les accès. Elle peut aussi engendrer des glissements ou des modifications de terrains qui sont capables d’endommager les équipements ou même les réacteurs nucléaires. Et si cela touche les systèmes de refroidissement, les cœurs, des réacteurs entrent en fusion, ce qui peut déclencher des explosions. Les débits peuvent aussi causer des dégâts importants sur les équipements et les pièces.

Le vent

Le vent représente un grand danger pour les centrales nucléaires, car il peut engendrer de diverses catastrophes comme des inondations ou des avalanches. De grands cyclones peuvent aussi emporter les équipements sur place ou même de déplacé des machines ou des automobiles. Ce qui peut entrer en collision avec les réacteurs. Les réseaux électriques sont aussi vulnérables face aux vents et à ses débris comme le cas de Ciaran en Normandie. Ce genre d’aléa climatique peut être fréquent à cause du changement climatique. Des mesures doivent être prises pour éviter les dégâts nucléaires. 

Le froid

La formation de glace peut obstruer les conduites, les canaux et les tubes. Elle peut aussi dégrader progressivement les matériaux ainsi que les lignes électriques. Or c’est dans les périodes de froid que la consommation d’énergie augmente. De ce fait, afin de pouvoir préserver l’énergie, les ingénieurs doivent trouver des solutions au plus vite.

Quelles sont les solutions des ingénieurs pour lutter contre ce fléau ?

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Des solutions fiables pour protéger les centrales nucléaires des catastrophes climatiques

Pour lutter contre les aléas climatiques et préserver les centrales nucléaires, les ingénieurs ont déployé plusieurs solutions.

Renforcer la protection des centrales

Pour contrer les débris emportés par les vents et les tempêtes, les scientifiques ont mis en place des systèmes de protection des réacteurs nucléaires. Soit de construire des barrages en béton solide, soit de mettre des protections en métal. Ces systèmes sont particulièrement destinés aux équipements vulnérables et importants.

Créer des systèmes d’évacuation d’eau

Pour les inondations et de grandes tempêtes, les exploitants ont déployé des systèmes d’irrigations d’eau. En d’autres termes, des digues, des conduits et tuyaux pour évacuer rapidement l’eau. Le lieu doit être aussi réaménagé pour mieux recevoir les eaux et les diriger vers les fleuves, les rivières ou la mer.

Préserver les réacteurs nucléaires en privilégiant le système de refroidissement

Une des premières réactions à adopter, selon les ingénieurs, est de déconnecter rapidement les réacteurs des réseaux en cas d’alerte rouge. Ceci est nécessaire pour éviter tout incident comme du court-circuit ou des pertes d’énergie. Mais les coupures comme celle-ci entraînent des surchauffes, car le système de refroidissement n’est plus alimenté.

La première solution est d’arrêter la production d’énergie, comme le cas de l’ouragan Irma qui a frappé la Floride en septembre 2017. Les réacteurs ont été stoppés un jour avant l’incident pour éviter tous risques.

La deuxième est de mettre en place un groupe électrogène de réserve au cas où l’alimentation serait coupée. Ainsi, le système de refroidissement serait toujours en marche. Ce dernier est complexe et nécessite des études approfondies.

Passer en mode îlot

Le mode îlot ou l’îlotage consiste à créer un système électrique indépendant ou non du réseau électrique conventionnel. L’électricité est fournie soit par un générateur externe, soit par le réacteur lui-même. Cette électricité est, soit liée parallèlement au réseau de distribution, soit elle n’est pas connectée.

Si elle n’est pas liée aux réseaux électriques, c’est qu’elle est en mode circuit fermé. La production d’énergie doit être alors réduite considérablement afin de maintenir le fonctionnement du réacteur et de son refroidissement. Ceci est utile en cas d’endommagement des lignes électriques.

La connexion au réseau est nécessaire si l’approvisionnement d’énergie doit être maintenu même en cas de conditions climatiques extrêmes. Les lignes doivent être alors intactes. Ceci est possible pour les lignes enterrées en cas de gros vent ou des lignes suspendues en cas d’inondation.

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