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Quels sont les engagements du G20 sur la rénovation énergétique ?

Enfin, le rassemblement du G20 à propos de la crise climatique a eu lieu en 9 et 10 septembre à New Delhi. Il en résulte l’engagement des 20 pays les plus puissants à soutenir et à produire 3 fois plus d’énergie renouvelable d’ici 2030. Pour certains, cette réunion et cette décision sont surprenantes, car c’est la première fois que cela arrive. Mais pour certains comme la France, cette réunion est jugée insuffisante et minime, en raison des sujets concernant le gaz et le pétrole qui sont restés flous. Or, cela devrait être le plus important puisque le réchauffement climatique s’aggrave de plus en plus. En effet, selon le Giec, cette année 2023 en passe de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis l’an 2000. Alors, quelles sont les réelles décisions du G20 lors de cette conférence ? Pourquoi la réduction de la consommation des énergies fossiles est-elle encore un sujet controversé ?

Quelles sont les résolutions du G20 concernant la lutte contre la crise climatique ?

Les actes des G20 pour lutter contre le réchauffement climatique

Premièrement, les ministres de l’Environnement du G20 se sont résolus à accélérer les actions climatiques lors de la réunion du G20 en Inde. La lutte contre le réchauffement climatique sera dorénavant plus qu’urgente pour la sauvegarde de la planète. Pour cela, ils ont renforcé la mise en œuvre concernant l’accord de Paris : celui de maintenir l’augmentation de la température de la planète à 1,5°C. La priorité est alors d’éviter que cette année 2023 soit la plus chaude du 21e siècle pour une température de 2°C de plus.

Deuxièmement, la conservation du climat actuel (voir l’amélioration) exige de réduire considérablement les pollutions et de miser sur la protection des forêts et de la biodiversité. De plus, il faut relancer l’accélération de la restauration de l’écosystème et inverser la dégradation de la terre. De ce fait, l’action à adopter est de baisser l’utilisation des matières plastiques, de financer la restauration des forêts et des récifs coralliens ainsi que d’améliorer les qualités des ressources en eau. 

Dernièrement, les dirigeants du G20 s’engagent pleinement à effectuer une transition énergétique vers les énergies renouvelables en dépit du charbon. En effet, ils s’accordent à tripler la production des énergies renouvelables avant d’atteindre 2030 et à réduire massivement la production d’électricité à partir du charbon. Ils espèrent ainsi baisser l’émission de CO2 de 42 % en 2023 par rapport à 2019.

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Aucune nouvelle pertinente concernant les énergies fossiles

Lors de cette conférence au sommet, aucune déclaration approfondie n’a été mentionnée au sujet de la consommation des énergies fossiles. Le G20 annonce son soutien à la réduction de la consommation de l’énergie fossile sans pour autant s’engager à 100 %. Ce qui est « un très mauvais signal pour le monde » selon Friederike Roder, vice-présidente de l’ONG Global Citizen. D’autant plus que ce sont les pays du G20 qui sont responsables de plus 80 % d’émission de carbone dans le monde, 75 % de demande d’énergie et 80% de déchets. Or, aucun accord tangible sur la sortie totale de l’énergie fossile n’a été adopté. Ceci peut s’expliquer par le fait que 3 membres du G20 font parties des plus grands producteurs de pétrole qui est l’Arabie Saoudite, la Russie et les États-Unis.

Néanmoins, il s’agit d’un grand pas pour le G20, car c’est une avancée considérable vers la lutte contre le chaos climatique. De plus, l’incitation à la réduction de la consommation des combustibles fossiles tient toujours. De plus, les énergies renouvelables et les énergies décarbonées sont toujours mises en avant. En France, les dirigeants visent la neutralité carbone d’ici à 2050 en misant sur l’énergie nucléaire et sur les sources renouvelables.

Un triplement de l’énergie renouvelable d’ici 2030

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Bien qu’il n’y ait aucun accord concret concernant la production de gaz et de pétrole, le G20 s’engage quand même à soutenir le triplement de la production d’énergie renouvelable. Une bonne nouvelle selon Dave Jones, expert du groupe de réflexion Ember puisqu’ils étaient très concentrés par la capture du carbone et l’hydrogène qui ne sont guère suffisants.

Les avantages de la transition énergétique vers les sources renouvelables

La loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables présente énormément d’avantages pour l’environnement qui sont les suivants :

  • 7 milliards de tonnes de dioxyde de carbone sont dorénavant de 2023 à 2030 ;
  • La fin l’utilisation du charbon qui est responsable de la perte de 700 hectares de forêts par an ;
  • L’indépendance face au pétrole et du gaz ;
  • La planète peut maintenant rester sous les 1,5 °C de réchauffement ;
  • L’affaiblissement des risques lié au nucléaire ;
  • La baisse des différentes formes de pollutions ;
  • La conservation et la protection de l’écosystème et de la biodiversité.

Concrètement, comment réaliser cet objectif ?

Pour pouvoir appliquer cet accord du G20, la production d’électricité à partir des énergies renouvelables doit atteindre 11 000 GW en 2030. La production doit alors augmenter de 1500 GW par an, soit de 30 % chaque année.

Cela est réalisable grâce à l’évolution des panneaux solaires photovoltaïques. L’énergie solaire est l’une des énergies renouvelables le plus propre dont la source est infinie avec quelques intermittences. De plus, les offres de fabrication des panneaux sont devenues plus importants que les demandes. Ce qui facilite son accessibilité et stabilise son coût. La Chine fait notamment le plus de progrès dans ce domaine, suivi des États-Unis et de l’Europe.

Ensuite, l’éolienne présente aussi une source d’énergie sûre, mais actuellement, il fait face à quelques difficultés. En effet, c’est l’inverse de l’énergie solaire, la demande domine l’offre, ce qui rend son coût élevé. De ce fait, sa production stagne, mais des solutions doivent voir le jour dans les prochains mois grâce au gouvernement qui va modifier leur mode d’attribution. De plus, les réseaux électriques ne sont pas suffisants pour le nombre d’éolien.

Pour finir, la biomasse, le géothermique et les barrages nécessitent des investissements considérables, ce qui n’est pas encore à la portée des gouvernements. De ce fait, la production de ces énergies renouvelables est encore insuffisante face aux autres. Or, elles sont faciles et rapides à produire. Pour le moment, les énergies fossiles représentent encore 80 % de la consommation de la planète. Une tendance qu’il faut absolument inverser pour un avenir assuré, propre et radieux.

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